flyer recapitulatif de la fête du 5 octobre, infos présentées plus bas

5 octobre, 30 ans du p'Tit véLo

le 5 oct, le p'Tit véLo fête ses 30 ans et l'ADTC ses 50. En tout, c'est 80 ans de Libération de l'espace public !

Au progamme

  • matinée : convergence vélo Communiqué de presse de l’ADTC – Se déplacer autrement, Parlons-Y Vélo et Alternatiba Grenoble
  • 13h : arrivée à l'histobus Dauphinois (2 Av. Charles de Gaulle, 38800 Le Pont-de-Claix)
  • 13-15h30 : bouffe et animations diverses gratuites
  • 15h30 : discours élus et gâteaux d'anniversaire
  • 16-19h : diaporama, moment repos et détente, animations toujours gratuites
  • 19h : pignata bagnole et lancement boom 2 concerts encore gratuits!
    Big loose : facebook
    Les grumeaux : site web
  • 22h~ : fin des concerts, On range un première fois et on part en véloparade
  • 23h30 : arrivée à l'atelier (entrée libre), surprise et set dj Turbo boom boom ! jusqu'à 2-3h

Filer un coup de main!?

C'est possible!

  • dès vendredi fin de journée : installations diverses sur le site histo bus
  • jusqu'à dimanche : grand rangement avec le sourire du jour d'après, toujours à l'histobus à partir de 10h

Inscrivez vous sur le Framacalc

Faison la fête au vélo, repartons pour 30 ans d'actions concrètes en sa faveur.

L'atelier sera donc fermé aux réparations le samedi 5 octobre

L’association

uN p’Tit véLo dAnS La Tête – le p’Tit véLo pour les intimes – est une association créée en 1994, avec le but de promouvoir l’image et la pratique du vélo comme mode de déplacement quotidien.

Trop souvent, une roue crevée ou un câble de frein cassé amène le vélo à la cave. Par ses ateliers, l’association accompagne vers l’autonomie dans l’entretien et la réparation des vélos et propose un endroit de partage et de réflexion autour du vélo et de sa place dans la ville. Dans ses actions, elle favorise la pratique et la promotion du réemploi et du recyclage. Ça te fait penser aux fablabs ? Nous ne sommes pas un fablab !

Les ateliers du p’Tit véLo sont participatifs et solidaires. Ils sont autogérés bénévolement par un collectif de membres. Les ateliers se veulent des lieux d’égalité pour tou.te.s. Un effort est fait pour prêter attention aux rapports de domination et il y a la volonté de ne pas tolérer les comportements sexistes, racistes, validistes et autres comportements merdiques. Si tu es témoin ou victime d’une situation de domination, tu peux intervenir, la visibiliser, en parler à un.e bénévole ou envoyer un courriel si tu n’as pas pu réagir sur le moment. N’hésite pas à en parler !

Se déplacer à vélo en ville, c’est non seulement facile, peu onéreux, rapide, silencieux et non polluant, mais c’est surtout… agréable ! En organisant des véloparades, des balades nocturnes ou à l’aube, en participant à des évènements festifs et/ou revendicatifs, l’association porte ce message dans la rue.

L’association est membre d’un réseau national, L’Heureux Cyclage, dont l’objectif est de mettre en réseau les ateliers d’autoréparation vélo similaires partout en France. Plus localement, l’association est un atelier membre de la Clavette grenobloise, la Coordination Locale des Ateliers Vélo participatifs et solidaires de l’agglomération grenobloise.

Devenir membre

Être membre permet d’accéder aux ateliers et à leurs outils, d’acheter une bicyclette ou des pièces détachées pendant les heures d’ouverture. Il est possible de devenir membre de l’association lors de chaque permanence. La cotisation se paye en espèces uniquement.

Nous défendons un prix libre encadré [40€-30€-20€] pour la cotisation à l’association. La somme à payer est guidée par une fourchette et un montant moyen qui nous permettent d’équilibrer nos comptes en toute indépendance.

Le montant moyen pour une cotisation annuelle est de 30€ environ. Payer sa cotisation à la hauteur de ses moyens, c’est soutenir l’indépendance du p’Tit VéLo et c’est assurer la pérennité de l’association et son accès pour tout.es.

Participer et s’investir

Être bénévole, c’est donner de son temps et apporter son aide au collectif qui organise la vie de l’association. Le bénévolat est la première ressource du p’Tit véLo. Il n’est pas nécessaire d’être initié.e à la mécanique pour participer, le p’Tit véLo n’est pas seulement un atelier, c’est aussi un groupe revendicatif avec des animations, des réflexions et de la bonne humeur. Nous invitons toutes les personnes sensibles à nos actions à s’investir, les choses à faire ne manquent pas !

Viens nous rencontrer de préférence les mercredis après-midi pendant la permanence « Bénévolat et Formation » ou contacte-nous par courriel si ça te semble plus opportun.

Les possibilités de coups de main sont nombreuses et variées, on t'a fait une belle liste, non exhaustive bien sûr :

  • accueillir et renseigner
  • aider une personne dans ses réparations
  • rangement et gestion du stock de vélos
  • rester vigilant.e aux comportements problématiques
  • etc.

  • démonter / remonter des vélos
  • apprendre la mécanique cycle
  • faire du rangement
  • repeindre un mur
  • travailler un aménagement
  • etc.

La même chose que pendant une permanence ! Mais au soleil (ou à l’ombre s’il fait trop chaud).

D’ailleurs, si tu es intéressé.e par les ateliers mobiles, fais-toi connaître !

  • Accueil et information des futur.e.s bénévoles
  • Favoriser la mixité afin que chacun.e puisse trouver la place qui lui convienne

  • Prendre part aux réunions
  • Participer aux animations, aux évènements
  • Aider à organiser des formations
  • etc.

  • Éditer de belles affiches pour nos joyeux évènements, prospectus, diffusions d'infos...
  • Veiller aux affichages pédagogiques et d'info
  • Faire le lien avec les réseaux d'ateliers vélo
  • etc.

  • Aider à cuisiner les repas en commun
  • Ramener des gâteaux et du chocolat
  • Proposer ce que tu as envie de proposer
  • etc.

  • ne rien faire
  • venir papoter
  • échanger des idées
  • te reposer
  • lire un livre ou une BD dans la bibliothèque
  • etc.

In dépendance et autofinancement

illustration des dépenses du p’Tit véLo

Le p’Tit véLo aime bien son indépendance. On n'aime pas trop dépendre de structures extérieures pour notre argent, On n'aime pas écouter les gens qui prétendent réfléchir à notre bien, On n'aime pas être utilisé.e pour laver vert (oui, c’est dégueulasse dit en français) les politiques des collectivités.

Et quand on a des charges à payer, on se rend bien compte que la première indépendance dont on a besoin, c’est l’indépendance financière. C’est bien pour ça qu’on ne demande pas de subventions structurelles, juste une petite subvention d’investissement quand ça nous chante (pas souvent).

Le total de nos charges annuelles est d’environ 30 000 €. On vous a mis un petit graphique qui vous détaille leur répartition. Notre fonctionnement tarifaire actuel couvre l’ensemble de nos dépenses et permet l’autofinancement de l’association, et on est bien content.e.

Vie associative

Comme pour toute association, l’assemblée générale est un des évènements annuels les plus importants. Elle est ouverte à tou.te.s les membres et a lieu en début d’année scolaire (depuis 2019), chaque année. Au cours de l’assemblée générale, sont votés les rapports moral, d’activité et financier. On y discute de l’année passée et de l’année à venir, on y élit une direction collégiale.

La direction collégiale se réunit tous les mois environ. En 2021, elle est composée de 12 personnes.

Pour faciliter la gestion des activités de l’association et pour pouvoir accueillir plus de bonnes volontés, les administrateurs et administratrices se réunissent avec d’autres adhérent.e.s au sein de commissions.

Plusieurs commissions gèrent des parties de l’association. Celles-ci sont plus ou moins vivantes, plus ou moins mortes, c’est selon :

  • la commission Animation s’occupe des activités festives organisées dans la rue par l’association ;
  • la commission Ateliers gère les ateliers de l’association : les permanences, les stocks, la récupération ;
  • la commission Communication gère la propagande d’Un p’Tit véLo dAnS la Tête.

Si vous souhaitez vous investir dans la vie de l’association, rapprochez-vous d’un bénévole qui vous renseignera – sûrement – sur la marche à suivre ou la date de la prochaine réunion.

Dans les ateliers

Répare enfin toi-même ton vélo, deviens vélonome !

Dans les ateliers, chaque membre peut apprendre à réparer son vélo, avec l’outillage et les pièces détachées mis à disposition. L’entraide et l’échange de savoir-faire sont encouragés mais nous restons vigilant.e.s à ce que personne ne fasse à la place de l’autre. Faire, c’est apprendre, et c’est donc développer son autonomie. L'utilisation de l'atelier est strictement réservée à un usage NON lucratif (qui procure un gain, des profits, des bénéfices).

La mécanique vélo peut sembler complexe de prime abord mais, en réalité, c’est assez simple ! Et nous faisons le nécessaire pour mettre en place de nombreux outils et modules pédagogiques pour t’accompagner. Qu’importent tes compétences, ton genre, ton âge ou la couleur de ton vélo, un peu de temps et de la volonté d’apprendre suffisent pour commencer à devenir vélonome.

Ça vous fait penser aux fablabs !?! Il nous est régulièrement arrivé d’y être assimilé.e.s sans distinction, alors que nous n'avons pas l'impression d'aller dans le même sens…

Des vélos et des pièces

En étant membre, des bicyclettes à réparer sont disponibles à l’achat (15-80 €). Les vélos enfants sont à prix libre. Toutes les pièces détachées sont à prix libre, à l’exception des roues et des cadres (10-20 €). L’association propose quelques pièces neuves en dépannage (pneus, chambres à air, gaines et câbles). Il y a aussi la possibilité d’acheter les pièces qui pourraient manquer chez des vélocistes partenaires qui feront une réduction de 10 %.

Des outils, de l’équipement et des consommables

Les outils nécessaires aux réparations sont mis à disposition. Cela va des outils spécifiques à la mécanique vélo à de l’outillage plus classique. Nous achetons régulièrement des outils, n’hésitez pas à nous faire part d’un besoin particulier.

Quelques équipements de protection individuels basiques sont mis à disposition : blouses et gants de mécanique. N’hésitez pas à apporter les vôtres, par exemple des bouchons d’oreille si vous avez les tympans fragiles. On en profite pour vous glisser qu’il est malin de venir avec des chaussures fermées à l’atelier et des vêtements qui ne craignent rien.

Les consommables relatifs à la mécanique vélo sont aussi fournis par l’association : chiffons, huile, graisse, dégrippant, rustines, etc.

Heures d’ouverture

L'atelier est accessible à tout membre à jour de cotisation durant les heures d’ouverture. Des bénévoles sont toujours présent.e.s lors des permanences pour faire l’accueil, donner des renseignements, faire les inscriptions, et éventuellement être en soutien technique. Il ne faut pas hésiter à les solliciter… puis à les remercier. Nous essayons d’assurer la régularité des permanences, elles sont ouvertes uniquement par des bénévoles et peuvent donc ne pas avoir lieu si ces dernier.e.s sont absents.

Durant les vacances scolaires, les permanences sont moins soutenues et toujours « selon la présence des bénévoles ». Téléphonez-nous pour être certain.e de l’ouverture de l’atelier.

! Les permanences spéciales !

  • La cyclique : tous les 1er et 3e vendredis du mois, de 16h00 à 20 h 00 (les autres vendredis, l'atelier est fermé). C’est une permanence en mixité choisie sans homme cisgenre hétéro (donc pour femmes, trans, inters…).
    Pourquoi ? Une réponse détaillée est disponible dans les questions fréquentes.
  • Bénévolat et formation : viens donner un coup de main chaque mercredi. Formation sur le tas – de vélos de l’association –, démontage, remontage, décoration, rangement, entretien de l’atelier, etc. Pas de réparation perso le mercredi
Horaires du local rue de Londres.

Plan d’accès

  • Notre atelier : 5 bis, rue de Londres, 38000 Grenoble
  • Les ateliers de la Clavette plus proches de chez vous ?

Contact

Nous disposons de tous les moyens modernes de communication ! (Enfin presque, oubliez au moins les textos, les applis de smartbidules, le minitel et le fax.) Malgré ça, nous préférerons toujours que vous veniez nous rencontrer directement à l’atelier, nous y gagnerons en simplicité et vous y gagnerez peut-être une petite visite de nos locaux !

La direction collégiale se réunit une fois par mois, considérez donc que le délai entre la réception de votre demande et notre réponse est de 30 jours minimum, et cela, quel que soit le moyen de communication.

Notez que le secrétariat (courriel, téléphone) ne peut pas répondre aux questions liées à la mécanique vélo, venez nous les poser directement et de préférence avec votre vélo !

Courrier ou pigeon voyageur

Association uN p’Tit véLo dAnS La Tête
5 bis, rue de Londres
38000 Grenoble

Téléphone

04.58.00.85.87

Internet

Avant de nous envoyer un courriel, nous vous remercions de lire les réponses aux questions fréquentes.

  • Courriel de contact : graph
  • Liste d’information : pour être tenu.e au courant par courriel de l’actualité de l’association, inscrivez-vous ici.

Questions fréquentes

Je suis un particulier

Bien sûr ! Cependant, il faut savoir une chose : nous vendons principalement des vélos à réparer qui nécessiteront donc quelques sessions de réparations. Il vous faudra devenir membre pour acheter un vélo et cela vous permettra également de venir le réparer dans nos ateliers.

Les prix de nos vélos vont de 15 à 80 € selon l’état du vélo, l’équipement, la qualité, la couleur, etc. Comptez de 15 à 30 € pour un vélo classique nécessitant plusieurs séances de réparations.

Les vélos enfants sont à prix libre. Vous payez le montant qui vous semble juste et selon vos moyens.

Les ventes se font pendant les permanences classiques ou pendant la permanence de "la cyclique". En dehors de ces heures d’ouverture, aucune vente n’est possible.

photo de l’atelier

Nous n’achetons des vélos en aucun cas. Nous ne faisons pas non plus de troc de vélo !

Nous acceptons en revanche toutes sortes de dons : vélos en l’état, pièces, matériel d’atelier, métal, bois de construction, consommables d’atelier, etc.

Mais nous refusons désormais les dons de vélos électriques et de VAE, ainsi que toutes les pièces spécifiques à ces engins. La raison principale en est la dangerosité du stockage des batteries. Mais on pourrait aussi parler de leur très rapide obsolescence, ou encore du fait que ces engins se mettent de plus en plus à ressembler à des motos.

Nous refusons également les dons de vélos marqués. La procédure de récupération de vélos marqués nous semble inapplicable au p'tit vélo. Outre le fait d'effectuer une demande pour chaque vélo marqué qu'on nous donne, il faudrait ensuite pouvoir les mettre en quarantaine pendant 3 mois en attendant une réponse sur le statut de chaque vélo.

Si vous souhaitez faire un don de vélo, vous pouvez l'amener dans nos locaux ou contacter la clavette grenobloise, qui s'occupe de diffuser les offres de dons de vélo à tous les ateliers participatifs du pays grenoblois.

Réponse courte : non.

Cependant, on peut vous conseiller. Si votre vélo est bloqué à cause de votre cadenas, plusieurs cas de figure sont possibles :

  • La serrure est grippée, vous n’arrivez pas à tourner la clé : ajoutez du dégrippant dans la serrure, ou de l’huile minérale ou du pétrole (par ordre d’efficacité). Laissez agir (longtemps), remettez-en tous les jours si besoin. Surtout, ne forcez pas ! Vous risquez de casser la clé dedans.
  • La clé du cadenas est cassée dans la serrure : parfois, il est possible de la sortir avec une petite pince. Si c’est la seule clé que vous avez, essayez de la tourner avec la pince pour ouvrir le cadenas. Si vous avez des doubles, il vaut mieux l’enlever tout de suite plutôt que de la bloquer définitivement dans la serrure.
  • Rien n’y fait, votre cadenas est complètement bloqué : pour les cadenas les plus solides, nous vous conseillons une disqueuse, branchez-vous au café du coin avec une rallonge. Gants et lunettes de protection sont conseillés. Il existe des disqueuses portatives qui ont une batterie intégrée. Nous ne pourrons pas vous fournir ce matériel. Appelez vos ami.e.s… Allez à la chasse aux outils. Bonne chance !

En tout cas, nous ne pouvons pas vous prêter des outils pour casser un cadenas, ne prenez pas la peine de nous le demander !

Non, mais vous pouvez aller voir la Métro.

Malgré les critiques que nous faisons au système des stages et services civiques qui, de notre point de vue, participent à la précarisation du travail et la mise en compétition par le bas des travailleurs, nous pouvons vous accueillir. Il y a toutefois deux conditions nécessaires pour pouvoir faire un stage dans l’association :

  • Il faut que vous nous fassiez parvenir une description précise de ce que vous souhaitez faire. Votre proposition sera discutée en direction collégiale sur la base de cette description. Donnez-nous le cadre dans lequel se fait le stage (scolaire, etc.) et une description de vos objectifs (par exemple : "je veux apprendre à souder une remorque", "je veux promouvoir une ville sans voiture", etc.).
  • Il faut que vous trouviez un tuteur dans les bénévoles de l’association. Alors, n’hésitez pas à venir à l’atelier discuter avec les bénévoles présent.e.s pour voir si l’un.e d’entre eux.elles peut vous superviser. Attention, selon la période de l’année (été/hiver), les disponibilités varient.

Attention aux délais. Pour un stage, merci de nous contacter au moins 2 mois avant le début du stage. Pour un service civique, merci de nous contacter l’année scolaire qui précède le service civique (par exemple en juin pour commencer en septembre).

Un objet à prix libre, c’est un objet payant, mais dont le prix est fixé par l’acheteur. Le vendeur peut vous indiquer un prix souhaité et les raisons de ce souhait.

Vous payez le montant qui vous semble juste et selon vos moyens.

Quels que soient vos moyens, tout le monde devrait avoir accès à nos ateliers. Le prix libre est un acte militant, par lequel nous refusons que des différences de revenus impactent la possibilité que vous répariez votre bicyclette dans les locaux de l’association.

Le prix libre peut être encadré, c’est le cas de la cotisation à l’association dont nous dépendons fortement. Si le prix plancher vous contraint à ne pas venir dans nos ateliers, n’hésitez pas à nous en parler.

Plus de précisions sur l’article de Wikipédia dédié au prix libre.

Qu’est-ce qu’une permanence en mixité choisie ?

C’est un espace d’autoréparation entre femmes, trans, intergenres ou personnes s’auto-identifiant différemment, mais autrement qu’homme cisgenre* hétéro.

Pendant les permanences, on se dépoussière de nos stéréotypes genrés, on se remonte les manches et on met les mains dans le cambouis pour réparer nos biclous !

Pourquoi un espace en mixité choisie ?

Les hommes et les femmes ne sont pas égaux face à la mécanique en général, et la mécanique vélo n’échappe pas à cette logique. Ainsi, même s’ils n’ont jamais fait de mécanique vélo en entrant dans l’atelier, les hommes savent beaucoup plus souvent que les femmes le nom des outils et comment les utiliser. Les femmes, à l’inverse, étant peu habituées à manier des outils, sont généralement plus craintives à venir dans un atelier. Bien sûr, il existe des exceptions à ces tendances générales, puisque certaines personnes combattent déjà ces stéréotypes !

Cette permanence n’a pas vocation à se substituer aux permanences mixtes, mais bien à donner confiance aux femmes et autres personnes pouvant subir des oppressions liées à leur identité de genre pour qu’elles se sentent ensuite à l’aise pour aller dans les espaces en mixité.

Pour les hommes cisgenres héteros, rien ne change : les ateliers du p’Tit véLo ne sont jamais ouverts le vendredi après-midi !

Pourquoi cette permanence ?

Suite à des ateliers de réflexion sur les questions de genre avec l’association Virus 36, le p’Tit véLo expérimente des pistes d’action afin de favoriser une plus grande mixité au sein de l’association. Il n’est pas tout seul ! Il réfléchit avec d’autres ateliers en France du réseau national l’Heureux Cyclage. Plusieurs autres ateliers ont créé des permanences non mixtes (Les Heures Félines de Lyon, Paris, Rennes, Toulouse, Saint-Étienne).

Y a-t-il d’autres manières de lutter contre le sexisme mais en mixité hommes-femmes ?

Bien sûr ! Comme ces quelques affiches qui tapissent les murs de l’atelier. Si tu as une autre idée, propose !

Pour en savoir plus :

* « Cis » vient du latin « du même côté », antonyme de « trans ». « Cisgenre » se réfère donc à une personne dont le genre est en adéquation avec le rôle social attendu (comportement, choix professionnels et personnels de vie, sexualité, etc.) en fonction de son assignation de sexe à la naissance.

L’essaimage : un travail constant !

Le p’Tit véLo a pour but le développement de l’utilisation du vélo, et cela passe par l’aide à l’ouverture d’autres ateliers dans la ville afin que chaque cycliste puisse en avoir un près de chez lui/elle.

En tant que membre actif de L’Heureux Cyclage, l’asso s’efforce d’encourager la création d’autres ateliers vélos. Et comme notre atelier est plein à craquer (et que l’asso ne souhaite pas grossir), nous cherchons particulièrement à voir pousser des ateliers dans l’agglo !

Le p’Tit véLo peut aider les projets d’ateliers vélos par différentes manières :

  • en donnant des conseils et en faisant profiter de notre expérience : n’hésitez pas à nous contacter pour prendre rendez-vous avec nous, discuter de votre projet, voir comment on peut vous aider…
  • en faisant connaître votre projet : le p’Tit véLo est bien connu et a un large réseau au sein de l’agglomération grenobloise et nous serons ravis d’en faire profiter un atelier naissant, pour aider à le faire connaître et trouver des gens intéressés par votre projet ;
  • par de l’aide technique : contactez-nous, nous pouvons réfléchir à des formations pour vos bénévoles, ou de l’aide pour des constructions (en particulier pour des remorques-ateliers, en vue de faire des ateliers mobiles) ;
  • par du don de matériel : une fois votre projet avancé et que vous aurez un lieu de stockage, le p’Tit véLo sera ravi de donner des pièces et éventuellement des outils d’occasion qui ne lui sont pas indispensables, afin d’aider le démarrage pas toujours facile.

N’oubliez pas de consulter le Wiklou, une mine d’informations mises en commun par les différents ateliers d’autoréparation ! Vous y trouverez notamment de nombreuses pages pour vous aider à créer votre atelier.

La CLAVette grenobloise

Aussi, si vous souhaitez créer un atelier vélo dans votre quartier ou votre commune, vous pouvez contacter la Clavette grenobloise.

Elle peut soutenir un groupe local d'habitant.e.s à créer un atelier vélo par des formations, une aide pour la mobilisation et le lien avec les institutions, des prêts d'outils, des dons de pièces et une foule de conseils pratiques.

La Clavette grenobloise souhaite aider à la création d'un maximum d'ateliers vélos de proximité, sans concurrence entre ateliers mais avec complémentarité, coopération et essaimage.

La Clavette grenobloise regroupe plusieurs ateliers vélos participatifs et solidaires de l'agglomération grenobloise permettant à chacun.e de réparer soi-même sa bicyclette, par une mise en commun d'outils, de savoir-faire et de pièces détachées.

NOUS NE SOMMES PAS DES FABLABS !

Bricolage, informatique, sérigraphie, vélo, mécanique, nous sommes un rassemblement hétéroclite d’ateliers associatifs des alentours de Grenoble. Dans ces ateliers, que nous animons au quotidien, on imprime des affiches, répare des vélos, fabrique des étagères… et 1000 autres choses. Ouverts au public, hétérogènes, ce sont des lieux d’échange de connaissances et de savoir-faire, où l’on mutualise des compétences et du matériel, où l’on apprend à faire et, enfin et surtout, où l’on fait.

Depuis le début du succès fulgurant des fablabs, il nous est régulièrement arrivé d’y être assimilé.e.s sans distinction, alors qu’il ne nous semble pas du tout aller dans le même sens…

C’est pourquoi nous souhaitons définir ce que nous faisons au quotidien et mettre en évidence les lignes de clivage qui permettent de distinguer nos lieux des fablabs. Nous nous sommes dit que ça pouvait être l’occasion pour chacun.e de mieux comprendre le fonctionnement et l’état d’esprit de notre atelier !

MAIS D'ABORD, QUI SOMMES-NOUS, QUE FAISONS-NOUS ?

Dans nos ateliers, nous tâchons autant que possible de partager le savoir. Nous ne mettons aucun frein à l’apprentissage, nous poussons à l’expérimentation : tout est transmissible et surtout accessible. Personne n’est indispensable dans nos collectifs, personne n’est détenteur d’un savoir qui ne pourrait être transmis aux autres. Notre objectif est de construire un savoir global possédé par le lieu, le collectif, plutôt qu’un savoir possédé par des personnes fréquentant le lieu.

Nous avons conscience de la violence des rapports sociaux. Nous œuvrons pour une horizontalité des rapports même si celle-ci est difficile à construire. Nous tâchons d’éviter toute forme d’autoritarisme ou rapport de subordination quel qu’il soit, de prendre nos décisions collectivement et de nous engager contre toute forme de discrimination.

Nous sommes des collectifs sans but lucratif, certains sous statuts associatifs, d’autres informels, parfois même sans compte en banque. Si parfois nous embauchons des salariés, il ne s’agit pas de la raison d’être du collectif. Nous pratiquons pour la plupart le prix libre, ou du moins des tarifs accessibles à tout.e.s. Nos recettes servent à entretenir le lieu, acheter du matériel ou encore améliorer l’accessibilité. En somme, dans une société où l’égoïsme libéral est valorisé et l’argent est le moteur, nous n’attendons pas de retour sur investissement et nos pratiques n’ont pas de valeur marchande. Nous tentons de construire un quotidien plus solidaire, en essayant d’être utiles à celles et ceux qui en besoin.

Nous n’attendons pas d’autre validation que la nôtre. Sans jeter la pierre à celles et ceux qui demandent des subventions (cela nous arrive de le faire), il nous semble important de ne pas être dépendant.e.s d’institutions, afin de ne pas tordre nos projets et dénaturer notre objet initial pour rentrer dans leurs cases.

Notre recours à la technologie est pragmatique et limité. Elle n’est pas une valeur en soi. Nous tâchons d’adopter des moyens technologiques pas chers, facilement appropriables, compréhensibles, autant que possible libres, réparables et faciles d’accès. Nous ne cherchons pas l’innovation, mais partageons des savoirs qui existent déjà. Que ce soit pour la soudure, l’informatique, la chimie, les machines et outils de bricolage : la récup est notre amie !

Nous cherchons à créer du lien social à l’échelle d’un quartier ou d’une communauté de valeurs. Nous fédérons des groupes, créons des moments conviviaux, poussons les gens à partager leur créativité, à échanger et à se rencontrer. En même temps, nous militons et sensibilisons politiquement : culture du logiciel libre, lieux autogérés, déconstructions des stéréotypes de genre, réemploi, réflexion autour de l’autonomie collective… La chose politique est également un savoir à se réapproprier.

ET ALORS ? C’EST QUOI NOTRE PROBLÈME AVEC LES FABLABS ?

Nous n’avions jusqu’à aujourd’hui pas éprouvé le besoin de définir nos pratiques. Elles se suffisaient à elles-mêmes. Une fois expliqués à chacun.e, les principes de fonctionnement du lieu et la place des outils, nul besoin de discours ou de longs manifestes… Mais récemment ont émergé ces prétendus nouveaux lieux qui se revendiquent également de certaines valeurs qui nous animent depuis des années : autonomie, do it yourself, collectif, coopération, partage de savoir… Ils s’appellent souvent fablabs, coworkings, makerspaces, tiers-lieux.

Ces points communs ne suffisent pas à nous mettre dans le même panier. Trop d’aspects importants à nos yeux nous séparent car, derrière ces éléments de langage (similaires) se cachent en fait de purs produits de la start-up nation et du néocapitalisme. Face à cette redoutable campagne de communication, à la récupération politique économique et entrepreneuriale de ces mots et à toute la confusion que cela génère, une défense argumentée paraît alors nécessaire. Il s’agit de s’opposer au détournement des mots, de nous les réapproprier si nécessaire, d’en avancer notre propre définition.

Au vu de ce qui précède, vous comprendrez peut-être mieux notre agacement à être parfois comparé.e.s à des fablabs ou à des espaces de coworking. Que ce soit par les buts que nous nous donnons, nos manières de fonctionner, nos rapports à la technologie, aux institutions, à l’argent, à l’emploi, nous avons bien l’impression de n’avoir pas grand-chose en commun, à part d’être des espaces où des gens peuvent utiliser du matériel.

Nous restons critiques face à la technobéatitude ambiante et l’innovation aveugle. Nous ne sommes pas une vitrine technologique du 21e siècle et ne participons pas à la révolution industrielle 3.0. C’est principalement pour des raisons d’utilité que nous avons rejoint ou créé nos ateliers. Parce que nous avions besoin d’outils, de lieux, de moyens. La question est « comment puis-je faire ceci ? », plutôt que « que puis-je faire avec cette nouvelle technologie ? ». Apprendre à réparer son vélo ou son ordinateur, à bricoler avec les moyens du bord, nous trouvons cela utile. Imprimer une figurine ou un drone avec une imprimante 3D ou faire des étagères en bois avec une découpeuse laser, non.

Nous ne mettons pas de grands mots sur nos pratiques à des fins marketing. Une technique commerciale éprouvée consiste à renommer (en anglais…) ce qui existe déjà pour pouvoir mieux le revendre. Les fablabs ont réinventé l’atelier partagé ; le coworking a réinventé le bar. Une étiquette tendance pour le simple fait de partager une salle.

Ces espaces ne changent pas le monde. Ils ne font qu’aller dans le sens de l’ubérisation et de la numérisation de la société, ce qui correspond tout à fait à la mutation en cours du capitalisme, indispensable à sa survie, vers le « green » et le « collaboratif ». Pour masquer la violence des rapports sociaux qu’elle véhicule, la start-up nation a besoin de s’enrober d’un vernis cool, d’un vocabulaire, d’une culture qu’elle emprunte à droite et à gauche. Or nous ne sommes pas disposé.e.s à servir de réservoir d’éléments de langage pour cela.

Signataires : L’Atelier de Bidouille Informatique Libre de Grenoble (ABIL), L’Atelier Fluo, L’Alternateur, La Mathériauthèque de Fontaine, uN p’Tit véLo dAnS La Tête, février 2021

Je suis une personne morale

photo de remorques pleines de vélos qui passent dans la rue

Tout d’abord, sachez que notre préférence va en premier lieu au dépôt des vélos à l’atelier. Nous vous rappelons que notre atelier est géré de façon bénévole, et qu’une récupération prend énormément de temps et d’énergie. Parfois, la demande est très forte et nous ne sommes pas assez pour y faire face.

Nous nous permettons donc d’insister sur le fait qu’il est grandement préférable que vous organisiez vous-mêmes le voyage des vélos jusqu’à notre atelier. Vous pouvez déposer des vélos pendant n'importe quelle permanence. Si nos horaires d'ouverture ne vous satisfont pas, vous pouvez aussi déposer les dons à l'extérieur du local sur les arceaux de stationnement vélo.

Dans le cas où vous n’avez pas les moyens de le faire, vous pouvez nous contacter. Il y a quelques actions à réaliser afin d’éviter des problèmes, en particulier de vélos enlevés sans le consentement de leurs propriétaires. Voici une liste d'actions que vous devrez mettre en place :

  1. Deux mois en amont, étiquetez tous les vélos que vous soupçonnez être sans propriétaire. L'étiquetage doit être clair et visible. L’étiquette doit mentionner : « Débarrassage du local vélo », la date butoir et un message du genre « Si cette étiquette est toujours présente le xx/xx, ce vélo sera considéré comme abandonné et donné à une association ».
  2. Deux mois en amont, affichez l’enlèvement programmé dans les lieux de passage de l’immeuble : hall d’entrée, porte de la cave/local à vélo, éventuellement flyer/lettre individuelle dans les boîtes aux lettres.
  3. Deux ou trois semaines en amont, contactez la Clavette grenobloise pour un don de vélos. Nos récupérations se déroulant toujours à la force de nos mollets, à l’aide de remorques, nous avons besoin de savoir le nombre et l’état des vélos que vous souhaitez que nous récupérions, afin de préparer leur transport. Nous désirons donc connaître :
    • le nombre de vélos adultes complets (cadre + deux roues) et leur état ;
    • le nombre de vélos enfants complets (cadre + deux roues) ;
    • l'inventaire des choses en plus (roues seules, cadres seuls…) ;
    • votre nom, votre numéro de téléphone et votre adresse ;
    • des photos sont un plus.

Important !

Il vous faudra être présent.e.s ou représenté.e.s le jour du rendez-vous pour nous indiquer où sont les vélos à débarrasser. Vous devrez signer une décharge de responsabilité. Les vélos débarrassés sont considérés comme un don. En signant la décharge de responsabilité, vous vous engagez à ne réclamer aucune contrepartie. Si une erreur dans la gestion de la récupération se produit, vous êtes seul.e.s responsables des dommages occasionnés (par exemple si un vélo est donné par erreur).

photo de la remorque atelier du p’Tit véLo

Nous passons des conventions avec des associations comme des entreprises, pour organiser des ateliers mobiles, des formations ou d’autres types d’interventions.

Toute convention annuelle liant partenariat entre une personne morale et notre association est facturée 50€. Les termes de la convention seront à préciser avec la direction collégiale du p’Tit véLo.

En cas d’intervention, le tarif horaire est de 70€ par intervenant. Les autres ateliers associatifs de l’agglomération pratiquant les mêmes tarifs, il ne sert à rien de mettre en concurrence nos associations à but non lucratif.

Adhésions groupées ?

Non, nous ne proposons pas d’adhésions groupées, à tarif normal comme à tarif réduit.

Nous souhaitons que l’adhésion d’un individu soit une action de sa part. Il est cependant toujours possible que les entreprises remboursent, en partie ou en totalité, le montant de la cotisation de leurs salariés (c’est évidemment à vous, salarié.e.s, d’aller négocier avec votre employeur/employeuse !).

Cependant, dans certains cadres, notamment dans le cas de conventions avec des structures d’aide sociale, une convention peut contenir une liste d’adhésions nominatives.

Vous avez dit atelier mobile ?

C’est quoi un atelier mobile ? Un atelier mobile, c’est un atelier de réparation hors les murs (rues, parcs, MJC, festivals, entreprises, etc.). Il peut avoir plusieurs buts :

  • générer des dynamiques de création d’ateliers de réparation dans les quartiers ;
  • désenclaver notre activité vers d’autres publics qui ne se déplacent pas forcément jusqu’à nos ateliers ;
  • être une introduction à la mécanique qui permet d’acquérir les bases pour faire face aux petites pannes du quotidien et apprendre à effectuer l’entretien courant de son biclou.

Attention, il s’agit d’autoréparation ! Si vous souhaitez que les participant.e.s laissent leur vélo et viennent le chercher réparé, il faudra aller voir quelqu’un d’autre que le p’Tit véLo.

Merci de nous contacter à minima 2 à 3 mois avant la date souhaitée de l’intervention. Vous pouvez aussi contacter les autres ateliers associatifs de l’agglomération.

Nous intervenons pour une présence sur place de minimum 2 heures. Il faut en outre compter 1 heure de préparation et le temps de déplacement.

Nous ne relayons aucune communication autre que la nôtre et celle des réseaux desquels nous sommes membres : L’Heureux Cyclage et la CLAVette grenobloise.

Vous pouvez cependant venir mettre une affiche sur notre devanture où un affichage libre est prévu. Nous disposons aussi d’un présentoir à tracts à l’accueil.

Pas la peine d’essayer de nous avoir à l’usure, nous ne donnerons pas suite à des sollicitations insistantes.